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Diocèse d'Amiens - Fête de la Saint Firmin

28 octobre 2009

Une catéchèse qui privilégie la première annonce

La permanence d'accueil au sein de la maison paroissiale est un lieu où peuvent se passer des choses qui touchent à l'annonce de la foi.
Cette fiche vous permettra de relire et de prendre conscience que cet endroit est un cadre propice à la première annonce.

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21 octobre 2009

Remerciements de nos amis espagnols...

Une délégation venue de Pamplune nous a rejoint pour célébrer Saint Firmin. Au cours de la célébration, un cierge a été amené en procession jusqu'à l'autel. Nos invités ont été particulièrement touchés par notre accueil et ce moment de partage.

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9 octobre 2009

Vous nous avez dit...

Lors de la conférence de Monseigneur BOUILLERET présentant le projet diocésain, les participants ont reçu deux post-it :

  • un vert au dos duquel ils étaient invités à exprimer leurs questions suite à la découverte de ce projet
  • un jaune pour exprimer ce qui déjà les réjouissaient dans cette annonce

En voici quelques uns :

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7 octobre 2009

Équipe d'accompagnement

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30 septembre 2009

La Conférence des évêques de France en parle...

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30 septembre 2009

La première annonce, c'est quoi ?

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Dieu nous précède. L'Esprit Saint est toujours le premier missionnaire. Nous n'annonçons ni nous-même, ni l'Église, mais le Christ et son Royaume.

"Une première annonce donne à entendre ce qui fait vivre les croyants, selon la pédagogie du Christ qui, sans cesse, s'approche, rencontre, cherche la relation, appelle à la conversion et à la foi."

Elle a pour but de rendre compte de l'espérance qui est en nous, avec douceur et respect.

30 septembre 2009

Erratum

Dans la rubrique Temps fort intergénérationnel (page 15), il manque la photo ci-dessous :

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Rappel : le projet diocésain  (2,00 €), ainsi que l'Évangile de Marc (1,00 €) sont en vente à
la Librairie Catéchétique
Centre Diocésain - 15 boulevard Beauvillé - 80000 AMIENS
Tél. 03 22 71 46 05 - mail : librairie.adcra@diocese-amiens.com
Horaires d'ouvertures :
du lundi au jeudi de 13h45 à 17h30
le vendredi de 9h00 à 12h00

Pochette

30 septembre 2009

Homélie de Mgr Jean-Luc BOUILLERET

FETE DE SAINT FIRMIN
CATHEDRALE D’AMIENS

27 SEPTEMBRE 2009

BONNE NOUVELLE : TOUS CONCERNES !

« Ah ! Si le Seigneur pouvait mettre son Esprit sur eux, pour faire de tout son peuple un peuple de prophètes ». Tel est le souhait de Moïse à l’annonce du jeune homme : « Eldad et Médad prophétisent dans le camp ! » J’ose m’associer au souhait de  Moïse. « Ah ! Si tout le peuple de la Somme pouvait devenir un peuple de prophètes pour notre monde d’aujourd’hui. »

Frères et sœurs, chers amis, nous voici rassemblés en notre belle cathédrale pour célébrer Saint Firmin, premier évêque et fondateur de notre diocèse. Nous sommes venus des quatre coins de notre département et même d’au-delà des Pyrénées, en ce pays qui envoya Saint Firmin. La mémoire des hommes ne remonte pas au temps de Saint Firmin. Aucun écrit ne vient s’enraciner en ce 3ème ou 4ème siècle de notre ère. Les historiens se font prudents. Notre foi s’attache au passé pour mieux vivre le présent et espérer le salut de Dieu. Il nous faut pourtant entendre ce qui est peut-être une légende, c’est à dire ce qui est à lire et à écouter comme une tradition qui se perd aux aurores du début du christianisme.

Je vais vous raconter une histoire qui constitue notre histoire.

Les historiens voient en Firmin le premier évêque d'Amiens où il aurait subi le martyre au 4ème siècle. La légende du portail nord de la cathédrale d'Amiens se base sur un écrit du 9ème siècle. Le sénateur Firmus conduisait son fils, le futur saint Firmin, au temple de Jupiter à Pampelune en Espagne quand il rencontra le prêtre chrétien Honestus qui lui parla de Jésus et lui fit rencontrer une semaine plus tard son maître, saint Saturnin, l'un des soixante-dix disciples de Jésus. Saturnin, à Pampelune, convertit quarante mille personnes en quelques jours dont le jeune Firmin qui, avec l'âge, devint un fidèle prédicateur du Christ. Firmin à vingt-sept ans reçut le sacre épiscopal, évangélisa l'Aquitaine, l'Auvergne, le Beauvaisis et s'en fut à Amiens. C'est là qu'il fut arrêté et discrètement assassiné par le gouverneur païen qui craignait les trop nombreux chrétiens de la région. L'histoire est belle, mais les détails sont peu historiques.

Que retenir de cette belle histoire. Le souci de lier l’Eglise à un destin apostolique, Saint Saturnin. Le prêtre Honestus parle de Jésus et l’invite à rencontrer un maître. Saint Firmin se convertit. Il devient évêque à 27 ans… bien jeune mais la valeur n’attend pas le nombre des années. Il fut un puissant évangélisateur : Aquitaine, Auvergne, Beauvaisis et Amiénois. Là, il y laissa sa vie. Qui sait s’il ne se serait pas déplacé plus loin encore !

Voilà Firmin venant s’enraciner en notre pays. Il est un  disciple qui devient un fondateur d’Eglise un modèle, un exemple, un maître. Il a transmis la foi à ceux qui sont nos ancêtres en notre pays picard.

Permettez-moi d’évoquer une deuxième figure qui marque la foi chrétienne en ce premier millénaire. Je veux parler de Saint Martin. Une délégation de Tours vient dire les liens qui unissent tous ceux avec qui nous partageons l’héritage. Dans sa première encyclique, le Pape Benoît XVI rappelle qu’ « aux portes d’Amiens, Martin partage en deux son manteau avec un pauvre : Jésus lui-même, dans la nuit, lui apparaît en songe revêtu de ce manteau, pour confirmer la valeur permanente de la parole évangélique : « J’étais nu, et vous m’avez habillé… Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mat 25,36.40).

Pour prendre l’expression de Mgr. Jacques Noyer, ce qui est à entendre, à voir, à méditer est « la puissance symbolique de ce geste… le geste de Martin, païen, vient dire l’essentiel de la charité chrétienne ». Il ne s’agit pas de faire la charité parce que nous sommes chrétiens mais faisant la charité, nous devenons chrétiens. Au siècle de l’image, ce geste d’un soldat romain est une invitation à ouvrir les mains et les cœurs envers tous les pauvres, particulièrement ceux qui n’ont pas de vêtements, de toit, de nourriture et de visite pour rependre les traits anthropologiques de la fin de l’Evangile de Matthieu.

Avec Firmin, c’est la foi qui nous est contée. Avec Martin, c’est la charité qui nous est montrée. Avec  chacun d’entre nous, disciples et  témoins, c’est l’espérance qui doit nous être offerte. Aujourd’hui, notre monde a soif de retrouver un horizon de vie enracinée dans ce faire confiance de la foi, dans c’est aimer  en vérité qu’est  la charité et dans l’espoir d’un monde meilleur qui ouvre à l’espérance christique.

Si nous avons besoin de faire mémoire de nos Pères dans la foi et la charité, c’est pour nous appuyer sur leur propre chemin comme sur un bâton de pèlerin. Voici comment Saint Hilaire décrivait le chemin de Dieu en eux :

« De cette cité, Dieu est depuis longtemps le gardien vigilant : il protège Abraham dans sa vie nomade, il préserve Isaac de l’immolation, il enrichit Jacob dans sa servitude, il fait de Joseph vendu le chef de l’Egypte, il soutient Moïse devant Pharaon, il choisit Josué comme chef de guerre, il délivre David de tous les dangers, il console Salomon du don de la sagesse, il assiste les prophètes, il ravit Elie au ciel, il choisit Elisée, il nourrit Daniel, il rafraîchit les trois enfants dans la fournaise et s’adjoint à eux. Lorsqu’il est conçu de la Vierge, il instruit Joseph par un ange et il rassure Marie ; il envoie Jean devant lui ; il choisit les Apôtres et il prie le Père en disant Père Saint, garde-les ; quand j’étais avec eux, je les gardais en ton nom. Enfin après la passion, il promet de veiller sur nous et de nous garder éternellement, lorsqu’il dit : Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. »

La catéchèse n’est pas avant tout un savoir mais une proposition de rencontre. C’est un chemin de rencontre avec Jésus-Christ. Il souhaite devenir l’ami de chacun. L’amitié ne se programme pas, elle s’offre comme un bouquet de fleurs multicolores. L’amitié est ce lieu du sensible de nos personnalités. L’amitié ouvre à la connaissance de l’autre. Rencontrer le Christ c'est devenir son ami et apprendre à le connaître. Si la catéchèse est un chemin de rencontre, un chemin de foi, elle est aussi un chemin de connaissance de l’identité du Christ. Cette identité du Christ nous est donnée dans cette intimité du cœur à cœur et dans la Tradition bi-millénaire de l’Eglise. Il serait vain de séparer ces deux modes de connaissance. Cela conduirait soit à un subjectivisme solitaire et délétère soit à une rigidité institutionnelle inféconde.

Bonne Nouvelle : Tous concernés. Ce matin, nous nous sommes appropriés le "Texte Diocésain de Catéchèse" que je vais promulguer dans quelques instants. Il concerne chacun de nous et toutes les communautés auxquelles nous appartenons. Prenez le temps de  le lire, de l’approfondir et de le mettre en œuvre. Il vient dire l’Esprit qui travaille au cœur de notre diocèse. Il est le fruit d’une belle collaboration diocésaine.

Vous allez aussi recevoir deux évangiles selon Saint Marc : vous verrez que la maquette de ce livre est magnifique. L’un est pour votre chemin spirituel, l’autre est à partager avec un voisin. Nous avons souhaité se mettre ensemble autour de la Parole qui est le Christ. C’est au cœur des paroles de l’Evangile que nous rencontrons la Parole de Dieu, Jésus-Christ.

Faites-en un usage immodéré… Puissiez-vous vivre des paroles de Saint Paul dans l’adresse qu’il fait aux chrétiens de Corinthe : « Si j’annonce l’évangile, je n’ai pas à en tirer orgueil, c’est une nécessité qui s’impose à moi. » Quelle parole puissante et vertigineuse : c’est une nécessité qui s’impose à moi.

Et voici l’Evangile : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. » Une formidable espérance est née ce matin de Pâques. Dieu a balayé le principe de la victoire de toute mort sur la vie. Notre horizon de vivants est cette vie de Dieu. Dieu ne désire que notre bonheur et que nous soyons des vivants. « L’homme vivant est la gloire de Dieu et la vie de l’homme est la vue de Dieu ».

Frères et sœurs, chers amis, entrons en conversation avec Dieu, entrons en conversion pour vivre des temps nouveaux pour une Bonne Nouvelle qui nous concerne  tous. Ensemble nous serons catéchisant et catéchisés.

Bonne Nouvelle : Tous concernés !

+ Jean-Luc BOUILLERET
Evêque d’Amiens

29 septembre 2009

Courrier Picard

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Edition d'Amiens - vendredi 25 septembre 2009
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Gaël RIVALLAIN


Edition d'Amiens - dimanche 27 septembre 2009

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Gaël RIVALLAIN


Edition d'Amiens - lundi 28 septembre 2009

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Gaël RIVALLAIN


28 septembre 2009

Introduction de la journée par Mgr BOUILLERET

En 1996, les évêques de France ont adressé une Lettre aux catholiques de France : Proposer la foi dans la société actuelle. Cette lettre articule fidélité ecclésiale et prise en compte du monde qui est aujourd’hui le nôtre. Les changements culturels de la société française doivent être perçus dans toute leur ampleur : sécularisation, individualisme, épanouissement de soi, consommation etc.  Ces changements ne doivent pas nous empêcher de proposer une foi vécue et annoncée. Depuis la venue de Jésus-Christ, les croyants ont toujours cherché à comprendre les mutations des sociétés dans lesquelles ils vivaient. L’Evangile s’incarne dans une humanité qui se fait société.

En 2003, la commission épiscopale de la catéchèse et du catéchuménat publiait un petit document par la taille mais un grand document par son contenu  et son impact : Aller au cœur de la foi – Questions d’avenir pour la catéchèse. Ce document est un des fruits de la Lettre aux catholiques de France. Trois étapes jalonnent ce texte : Lettre au peuple de Dieu. Invitation au chemin et un instrument de travail aux communautés chrétiennes (Lumière au cœur du monde. Une parole vivante. Saisis par le Christ. Devenir le corps du Christ et un Envoi). Rappelez-vous que ce document se terminait par une invitation : Ecrivez-nous. Des milliers de lettres sont arrivées au service de la conférence épiscopale.

Dans ce texte, nous étions conviés à nous plonger dans le bain du mystère pascal : Dieu fait sa Pâque. Dieu a ressuscité son Fils d’entre les morts. La mort, la résurrection et l’élévation de Jésus-Christ sont le cœur du mystère divin et de la foi chrétienne. Aller au cœur de la foi, c’est se mettre en chemin pour laisser le Christ venir à notre rencontre. Rappelez-vous : "Chemin faisant". La foi chrétienne n’est pas une adhésion à des valeurs mais la rencontre de Dieu en Jésus-Christ et l’édification d’une relation d’amitié avec ce même Dieu. Il ne s’agit pas de découvrir un livre, fut-il l’Evangile, mais d’oser le dévoilement de Dieu et de soi-même dans la fragilité de toute relation.

2006 : Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France – Principes d’organisation. Deux documents de la Conférence des Evêques de France réunis en un seul volume. Nous pouvons regretter que l’abréviation (TNOC) soit imprononçable. On ne pense pas à tout, même quand plus de cent évêques sont rassemblés !

Voici comment Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et président de la Conférence des évêques de France  présente ces textes « Ils concernent la responsabilité catéchétique de l’Eglise et s’adressent à tous ceux qui se sentent concernés par cette mission essentielle d’éducation de la foi à tous âges. » Ce texte est force de proposition. Je cite l’avant-propos : « Nous pensons nécessaire d’appeler résolument la catéchèse à se situer dans une volonté d’évangélisation, d’inviter pour cela les communautés à prendre conscience de leur vocation en vivant toujours davantage du mystère pascal, et d’être ainsi, par leur existence et leur manière de vivre, des signes pour le monde d’aujourd’hui et, en particulier, pour les catéchisés. » Je relève la volonté d’évangélisation, l’invitation faite aux communautés et le souhait d’être signes pour le monde d’aujourd’hui. Nous nous situons résolument dans une Eglise qui se veut sacrement du Christ (Lumen Gentium 1).

A la fin du Texte National pour l’Orientation Catéchétique, chaque évêque est invité à doter  « son diocèse d’un projet global de catéchèse par lequel il indique ses priorités et ses choix d’organisation. » C’est ce que nous avons élaboré ensemble depuis 2006.

En Somme, Bonne nouvelle : tous concernés – Projet diocésain de catéchèse. Les deux points d’insistance reprennent l’avant-propos : première annonce et vie communautaire. Notre société contemporaine a pris conscience que transmettre est difficile. Cela n’est pas nouveau. Platon le déplorait déjà. Tous les lieux institutionnels de notre société sont confrontés au même défi. Comment transmettre ce que nous avons reçu de nos pères pour que chacun y puise des ressources pour son bonheur et pour que nous fassions société.

Faire communauté est l’autre appel qui nous est adressé. L’Eglise est cette communauté assemblée qui annonce, célèbre et sert. Si nous ne sommes pas des communautés vivantes, joyeuses, fraternelles, accueillantes et ouvertes, notre témoignage n’est pas authentique. C’est une œuvre au long cours mais vitale pour notre avenir.

La crise de la transmission ne cache pas la soif de sens qui habite nos contemporains. Les grandes questions anthropologiques traversent chacun : Qu’est-ce que la vie ? Y-a-t-il quelque chose après cette vie ? Comment aimer en vérité ? D’où venons-nous et où allons-nous ? Le sens de l’humain est remis en cause. Qu’est-ce qu’un humain : homme et femme ? Crise de la bioéthique, crise de l’économie, crise des relations internationales, crises des hégémonies. Les "pourquoi" de cette recherche de sens n’ont jamais été si nombreux. La quête spirituelle traverse nos sociétés post-modernes.

Bonne Nouvelle : Tous concernés.

Jésus-Christ, Bonne Nouvelle… Jésus-Christ est toujours bon, il reflète la bonté. Fr. Roger Schutz invitait à mettre la bonté en premier en nos vies… Jésus Christ toujours neuf parce que personne. Si nous nous attachons à la lettre de l’Evangile, nous pouvons penser que nous connaissons les paroles du Nouveau Testament mais si nous y rencontrons une personne, nous ne pouvons pas dire que nous la connaissons totalement, définitivement… Nous n’avons jamais fini de découvrir qui est l’autre et qui nous sommes.

Tous concernés, pas simplement les professionnels de la catéchèse… Nous avons vécu une Eglise très cloisonnée… nous sommes toujours tentés par le cloisonnement : entre paroisses, entre secteurs apostoliques, entre les paroisses , secteurs et diocèse, entre services diocésains et réalités territoriales, entre mouvements et paroisses, entre mouvements eux-mêmes, je vous laisse décliner la suite des cloisons qu’il nous faut abattre. Notre Eglise diocésaine est une dans la diversité de ses membres, de leurs compétences et charismes,  dans la diversité des engagements et services.

Cette année sera une année de conversion. Nous sommes invités à ne pas rester enfermé dans nos schémas habituels. Il nous faudra faire du neuf, de vrai neuf et non pas du rafistolage pour sauver ce que nous pensons pouvoir encore sauver.

Alors, en avant, la Bonne Nouvelle nous entraîne.
Je vous souhaite une bonne fête de Saint Firmin.
Amiens le 27 septembre 2009

+ Jean-Luc BOUILLERET
Evêque d’Amiens

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